ANB-BIA SUPPLEMENT
ISSUE/EDITION Nr 443 - 01/11/2002
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Dates marquantes dans la crise de Bakassi
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21 décembre 1993 — Invasion de Jabane (Sandy Point) et Diamond Island par
l’armée nigériane.
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18 février 1994 — Les forces camerounaises repoussent les troupes nigérianes
qui essayent d’occuper toute la péninsule de Bakassi. Le président Paul
Biya adresse un message à son homologue nigérian suggérant de résoudre
le problème paisiblement, voire juridiquement.
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28 février 1994 — N’ayant reçu aucune réponse, le président Biya soumet
le cas au Conseil de sécurité des Nations unies et à l’Organisation de
l’unité africaine. Le Nigeria accuse le Cameroun d’internationaliser le
conflit, tout en proposant des entretiens bilatéraux qui – d’après le Cameroun
– n’ont aucune chance d’aboutir.
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29 mars 1994 — Le Cameroun se réfère à la Cour internationale de justice
(CIJ) de la Haye en lui demandant de déterminer la frontière maritime entre
les deux pays pour empêcher d’autres incidents.
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11 avril 1994 — Protestation formelle du Cameroun contre l’occupation nigériane
de Darak.
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6 juin 1994 — Le Cameroun dépose une autre plainte auprès de la CIJ concernant
sa souveraineté sur une partie de territoire camerounais autour du lac
Tchad. A partir de ce moment, le Nigeria utilisera différents subterfuges
pour bloquer le processus légal. La situation reste tendue dans les secteurs
contestés.
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14 juin 1994 — Le Cameroun demande à la CIJ que sa dernière plainte soit
considérée comme un amendement à sa requête initiale.
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16 juin 1994 — La Cour ne trouve aucune objection à la requête du Cameroun
et par ordonnance fixe le 16 mars 1995 et le 18 décembre 1995 comme dates
butoirs pour les pétitions du Cameroun et du Nigeria respectivement.
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13 décembre 1995 — Le Nigeria met en cause la compétence de la CIJ.
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15 mars 1995 — Après avoir entendu les deux parties, la CIJ prend des mesures
provisoires: l’arrêt des hostilités dans la région de Bakassi et la visite
d’une mission de l’ONU.
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12 février 1996 — Violents combats dans le secteur entre soldats camerounais
et nigérians.
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15 mars 1996 — La CIJ demande aux deux parties de retirer leurs troupes.
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11 juin 1998 — La CIJ se déclare compétente pour examiner la crise frontalière.
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23 juin 1998 — Au cours d’une réunion entre les deux parties, la CIJ donne
au Nigeria une date limite de 21 mois pour déposer sa contre-pétition.
Le Cameroun suggère un délai de neuf mois.
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30 juin 1998 — La CIJ fixe au 31 mars 1999 la date butoir pour recevoir
la contre-pétition du Nigeria.
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30 juin 1999 — La Guinée équatoriale veut intervenir dans le différend
pour protéger ses droits dans le golfe de Guinée. La Cour accepte cette
demande dans son jugement du 21 octobre 1999.
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Mai-juin 2001 — L’armée nigériane attaque trois localités sur la presqu’île
de Bakassi.
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5 décembre 2001 — Un avion civil nigérian survole Bakassi sans autorisation,
violant les décisions provisoires en vigueur.
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5 septembre 2002 — Rencontre à Paris des présidents Paul Biya (Cameroun)
et Olusegun Obasanjo (Nigeria) pour discuter des manières de résoudre le
problème sur base d’une confiance réciproque.
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Septembre-octobre 2002 — La troisième Commission commune Cameroun-Nigeria
se réunit à Abuja, au Nigeria, pour solutionner le problème.
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10 octobre 2002 — La CIJ rend son verdict.
24 octobre —
Le Nigeria a communiqué à l’ONU sa décision de rejeter
le verdict de la CIJ
Charles Nji, Cameroun, octobre 2002 — © Reproduction autorisée en citant
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