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WEEKLY NEWS ISSUE of: 15-02-2001
PART #1/4 - From AFRICA to CAP VERT
Part #2/4: Congo-Brazza=> Ghana |
Part #3/4: Guinée => Somalia |
Part #4/4: South Africa => Zimbabwe |
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* Africa. Low-price AIDS drugs — An Indian drug manufacturer, Cipla Ltd., has offered to sell AIDS drugs at a considerably lowered price to Doctors Without Borders (MSF) for its work in Africa, the US media has reported. The New York Times reported on 7 February that Cipla has agreed to sell the generic versions of the triple-therapy drug cocktails for the treatment of AIDS at a price of 350 US dollars per person per year. According to the arrangement, the Bombay-based company would, however, sell the drugs to government programmes at a price of 600 dollars per person per year. The drugs are Stavudine, Lamivudine and Nevirapine, which are used in combination. Bristol-Myers Squibb Company of the US holds the patent on Stavudine; Britain’s Glaxo-Wellcome holds the patent on Lamuvidine while Germany’s Boerhinger Ingelheim holds the patent on Nevirapine. These Western multinational companies sell the drugs in the western markets at between 10,000 and 15,000 dollars per person per year. The US usually allows monopoly rights to drug companies that come out with new drug therapies to manufacture and sell the drugs at high price to recover their investment in research. But following enormous pressure on the western drug manufacturers to make these drugs affordable to countries suffering from a devastating AIDS epidemic, the companies announced early in 2000 that they would lower the prices of those drugs on country-by-country basis. Uganda, Senegal and Rwanda have so far reached an agreement with the companies. Even though the multinational companies have not released the price at which they are to sell the drugs to these countries, an official of Doctors Without Borders has said it is 1,000 dollars per person per year. Cipla’s chairman, Yusuf Hamied was quoted explaining that the 350-dollar price of his drugs for Doctors Without Borders was below cost, but that the company could break even at the 600-dollar price for government AIDS programmes. (PANA, Senegal, 8 February 2001)
* Afrique. Visite conjointe FMI/BM — Du 18 au 25 janvier, les patrons du Front monétaire international et de la Banque mondiale, MM. Kohler et Wolfensohn, effectueront une visite en Afrique pour discuter avec les dirigeants des problèmes majeurs auxquels le continent est confronté: la réduction de la pauvreté, la lutte contre le VIH/SIDA, la bonne gouvernance, l’amélioration du climat de l’investissement et le règlement des conflits. Entre le 18 et le 20 février, ils rencontreront à Bamako (Mali) les chefs d’Etat d’Afrique de l’Ouest; du 22 au 24 février, à Dar es-Salaam (Tanzanie) les chefs d’Etat d’Afrique australe et orientale. Ils passeront également au Nigeria et au Kenya. (D’après PANA, 8 février 2001)
* Afrique. L’Union africaine — 41 des 53 Etats membres de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) ont signé l’acte constitutif de l’Union africaine (UA), tandis que 10 d’entre eux l’ont déjà ratifié, a affirmé l’Organisation dans un communiqué. Le Niger a déposé, le 9 février, les instruments de ratification du projet d’UA, devenant le 10e membre à ratifier formellement le document. L’île Maurice est le 41e membre à parapher l’acte contitutif. Le Mali, le Sénégal, le Togo, la Libye, la RCA, l’Afrique du Sud, Djibouti, le Soudan et le Tchad ont déjà ratifié ce traité. Pour entrer en vigueur, le projet d’Union doit être ratifié par au moins 2/3 des 53 Etats membres de l’OUA. (Le Monde, France, 11 février 2001)
* Afrique. Communauté des Etats sahélo-sahariens — Le 3e sommet de la Communauté des Etats sahélo-sahariens (COMESSA ou SIN-SAD) a pris fin le 13 février à Khartoum. Cinq nouveaux pays y ont adhéré: le Nigeria, le Maroc, la Tunisie, l’Egypte et la Somalie, portant le nombre total des membres à 16. Selon le colonel Kadhafi, qui fut à l’initiative de la création de cette communauté en 1998, la COMESSA qui constitue aujourd’hui la base de la pyramide de l’Union africaine, a pu dépasser les questions de forme pour aborder des questions qui touchent le vécu quotidien des populations: infrastructures, eau, électricité, santé, enseignement, environnement, nourriture et communications. (PANA, 14 février 2001)
* Africa. Sahara-Sahel: Politics not drought dominates — African leaders left Khartoum on 14 February after a summit that trumpeted support for Libya, but paid little attention to drought threatening their region. A closing statement called for Libya to be compensated for years of UN sanctions, which it said should be lifted immediately because the Lockerbie trial has come to a close. A Scottish court last month found Libyan agent Abdel-Basset al-Megrahi guilty of planting the bomb that downed a PanAm airliner over Lockerbie, Scotland, in 1988, killing 270 people. «Abdel-Basset is not guilty. This is a political manoeuvre. Even the judge’s report on the verdict says there is no clear evidence,» Gaddafi, clad in green robes, told reporters after the summit of Sahel and Saharan countries ended late on 13 February. Sudanese President Omar Hassan al-Bashir wound up the two-day proceedings by presenting Libyan leader Muammar Gaddafi with a pink sash of honour for promoting African unity. «He is eternal in the history of man for the noble services he has given,» an official intoned as Gaddafi, who proposed the political and economic grouping in 1997 as a step towards African unity, stepped up to receive the award. The bloc, established in 1998, includes some of the world’s poorest nations, sharing the vast Sahara desert and the Sahel grassland zone to its south. Egypt, Tunisia, Morocco, Nigeria and Somalia were accepted as new members at the summit, joining Sudan, Libya, Mali, Niger, Djibouti, Eritrea, Chad, Gambia, Senegal, the Central African Republic and Burkina Faso. Khartoum’s Islamist government has touted the summit, which was attended by 10 heads of state including Nigeria’s Olusegun Obasanjo, as a sign to the United States that Sudan’s African neighbours no longer accept its isolation. (Reuters, 14 February 2001)
* Algérie. Dette extérieure en baisse — La dette extérieure de l’Algérie a baissé de 3,054 milliards de dollars en un an, pour atteindre $25,261 milliards à la fin de l’an 2000, selon les chiffres annoncés le 8 février par la banque d’Algérie. Ce niveau d’endettement constitue l’encours le plus faible de ces dix dernières années. La dette extérieure, qui avait atteint son niveau le plus haut en 1996 avec $33,23 milliards, a commencé à chuter en 1997. Le service de la dette s’établit à $4,5 milliards en 2000, contre 5,116 en 1999. (AP, 8 février 2001)
* Algérie. La viticulture — Grâce au lancement du programme national de développement agricole, la viticulture va réoccuper ses quarties perdus à Aïn Temouchent (410 km à l’ouest d’Alger). 60.000 hectares vont y être replantés, reconstituant le potentiel viticole régional qui existait en 1962 à l’indépendance de l’Algérie. A partir de 1962, le “révolution agraire” avait conduit à l’arrachage de plusieurs centaines de milliers d’hectares de vignes. Actuellement, les vignes recouvrent 8.400 ha à Aïn Temouchent et 20.000 ha au niveau national, contre respectivement 60.000 et 365.000 ha en 1962. “C’est la fin d’un tabou”, se félicite un fonctionnaire algérois. “Les pouvoirs publics ont enfin réalisé que le vin est un trésor qui peut être un atout de l’agriculture algérienne”. (AP, 8 février 2001)
* Algérie. “La sale guerre” — Un nouveau livre mettant en cause l’armée algérienne vient de paraître à Paris, le 8 février. Dans “La sale guerre”, un ex-officier algérien, Habib Souaïdia, lieutenant dans les forces spéciales entre 1993 et 1995, raconte avec force détails la vie quotidienne de son unité, qui figurait parmi les troupes de choc chargées de mater l’insurrection islamiste, et témoigne de pratiques écoeurantes dont étaient victimes les populations civiles prises en étau entre les groupes armés et l’armée nationale aux méthodes plus qu’expéditives. En Algérie, la réaction ne s’est pas fait attendre et la presse s’est ruée sur le témoignage. Des intimidations se sont aussi précisées sur la famille de l’auteur. - D’autre part, les violences se poursuivent dans le pays. Le 10 février, 27 personnes, dont 12 enfants, ont été assassinées à Cherata, un bidonville à 120 km d’Alger. (D’après Le Soir, Belgique, 12 février 2001)
* Algeria. Human rights — 13 February: Hubert Vedrine, French foreign minister, arrives in Algiers, today, on a one-day visit marred by fresh allegations of Algerian security forces’ involvement in civilian killings in the nine-year conflict with Islamic militants. he visit underlines Paris’s improving relations with Algeria but coincides with pressure on the French government to distance itself from a military-backed regime accused by human rights organisations of abuses. (Financial Times, UK, 13 February 2001)
* Algérie. Visite éclair de M. Védrine — Le 13 février, le ministre français des Affaires étrangères, Hubert Védrine, a effectué une visite de quelques heures à Alger. Accueilli par son homologue algérien Abdelaziz Belkhadem, il a également été reçu par le président Bouteflika. A part les déclarations d’usage, les deux responsables n’ont pas donné beaucoup de précisions sur leurs entretiens. Il devait être question de la circulation des personnes entre les deux pays, notamment l’épineuse question des visas. L’Algérie souhaiterait également que la “refondation” des relations franco-algériennes se traduise enfin par des investissements directs d’entreprises françaises en Algérie. A l’issue de la visite, M. Bouteflika a annoncé que le président français Jacques Chirac effectuera une visite en Algérie dans le courant de cette année. (ANB-BIA, de sources diverses, 14 février 2001)
* Algeria. Oil and gas sector — Algeria is trying to revive international interest in its oil and gas sector by promising radical regulatory changes and more transparent negotiations. Moving away from the usual one-on-one negotiations, the military-backed government has launched its first open bidding for six exploration blocks, for which offers were expected this week. More ambitiously, the authorities have outlined a draft law that aims to liberalise the hydrocarbons sector, which accounts for more than 95 per cent of foreign exchange earnings. There is no indication when the law will be passed by the Algerian parliament, which would first require a consensus between the various factions of the army, the main power in the country. But under the proposed legislation, the government would give larger room for manoeuvre to foreign operators. Sonatrach, the state-owned company, would compete with international groups for new projects. Algeria is one of the world’s largest producers of natural gas and a main exporter to Europe. Despite the eruption of a civil war in 1992, foreign investment in the energy sector flowed in the first half of the 1990s and oil and gas fields remained largely protected from the violence. However, interest has waned in recent years, as investors complained of a tighter fiscal regime and laborious negotiations. Industry analysts remain cautious about the renewed attempts to lure foreign investors. Decision-making has been paralysed by an apparently bitter power struggle between President Abdelaziz Bouteflika and top army generals. «It’s a proposed law, not a final law, and it remains to be seen how much of its survives in the final version,» says an oil industry official. (Financial Times, UK, 14 February 2001)
* Angola/Namibie/Zambie. Sécurité aux frontières — Le 10 février, le président zambien Frederick Chiluba et ses homologues angolais Eduardo dos Santos et namibien Sam Nujoma, se sont retrouvés à Luanda (Angola) pour discuter de la sécurité aux frontières et tenter notamment de désamorcer les tensions provoquées par les raids transfrontaliers des rebelles angolais. Le président Nujoma a qualifié cette rencontre d’“effort pour harmoniser les relations entre nos trois pays”, avec pour objectif de promouvoir “la paix, le commerce et la coopération, et d’éradiquer la pauvreté”. L’an dernier, l’Angola avait demandé à la Namibie et la Zambie d’autoriser l’armée angolaise à mener des attaques contre l’Unita sur leurs territoires respectifs, ce que seule la Namibie avait accepté. Les trois dirigeants n’ont pas officiellement évoqué le sommet qui doit rassembler la semaine prochaine à Lusaka les protagonistes du conflit au Congo-Kinshasa. (AP, 10 février 2001)
* Burundi. Fuite des cervaux — Sur les 150 assistants envoyés pour leur formation à l’étranger depuis 1999, 82 ne sont pas rentrés au pays, alors qu’une quarantaine de professeurs de tous grades se sont expatriés depuis une année vers des destinations plus rémunératrices. Selon le directeur des services académiques de l’université du Burundi, M. Julien Nimubona, il s’agit d’un “phénomène de fuite des cervaux” aux conséquences “fortement préjudiciables” pour le bon fonctionnement et l’existence même de l’institution. Il met ce phénomène sur le compte de l’attrait d’offres de rémunérations plus intéressantes dans les pays voisins ou en Occident. Les barêmes de prestation à l’heure n’excèdent pas les 5.500 francs burundais (moins de 5 dollars) à l’université publique. Pour combler le vide laissé par ces départs massifs, douze professeurs cubains et dix russes sont attendus, qui seront rémunérés eux à raison de 1.500 dollars par mois. (PANA, 13 février 2001)
* Burundi. Le CNDD demande un délai — Le mouvement rebelle, le Conseil national pour la défense de la démocratie (CNDD) a requis un délai supplémentaire de 24 jours pour que les négociateurs du conflit au Burundi puissent résoudre les questions en suspens. Selon une lettre du CNDD adressée au médiateur M. Mandela, certains problèmes, tels que la question du cessez-le-feu, pourraient être résolus durant ce délai. “C’est le problème principal”, a dit le porte-parole du CNDD. “Nous devons expliquer en détail comment la guerre va cesser. Tout le monde dit que la guerre devrait s’arrêter mais personne ne dit comment on doit y mettre fin. Le point le plus important n’est pas la question des postes institutionnels mais la sécurité du pays. Le débat sur la sécurité implique qu’il faudra discuter de la façon dont l’armée sera réformée et des différentes étapes de l’application du cessez-le-feu. Aucun accord n’a été conclu à ce jour sur ces étapes”. (IRIN, Nairobi, 14 février 2001)
* Cameroun. Répression du banditisme: nouvelle méthode — Le Commandement opérationnel (CO), une unité spéciale de l’armée camerounaise mise sur pied par les autorités pour combattre le banditisme à Douala et dans ses environs, a raffiné ses méthodes d’élimination des détenus. L’unité avait suscité la réprobation de l’opinion il y a quelques mois. Le cardinal Tumi avait réagi fermement devant le non-respect des droits de l’homme, ce qui lui attira des attaques de la part des autorités. L’Action chrétienne contre la torture (ACAT)/Littoral Cameroun vient de dénoncer le CO qui a repris ses exécutions sommaires des citoyens présumés grands bandits. Placés dans des cellules exiguës, ils sont privés d’eau et de nourriture jusqu’à ce que la mort les emporte. Selon certaines sources, en moins de deux semaines plus d’un centaine de cas sont à déplorer. (DIA, Kinshasa, 14 février 2001)
* Cameroun. Succès de la TVA — Deux ans après la mise en place effective de la taxe à la valeur ajoutée (TVA), en janvier 1999, les résultats sont à la mesure des attentes des pouvoirs publics. De 6 milliards de FCFA récoltés mensuellement de l’ancienne taxe sur le chiffre d’affaires (TCA), on est passé à 11 milliards, puis à 15, atteignant même des pics de 20 milliards à la fin de certains mois. La satisfaction est dont totale pour les responsables du ministère de l’Economie et des Finances. L’expérience camerounaise a même été citée comme un modèle de réussite par la communauté financière internationale. Selon les stan-dards internationaux, les ressources issues de la TVA doivent atteindre au moins les 5% des recettes fiscales de l’Etat; mais la moyenne est dépassée au Cameroun et l’objectif se situe désormais autour de 7%. (Paul Poha Mahop, Cameroun, 14 février 2001)
* Cap Vert. Présidentielles, premier tour — Le 11 février, les élections présidentielles se sont déroulées dans le calme. 260.000 électeurs devaient choisir un président de la République parmi quatre candidats à la succession d’Antonio Mascarenhas Monteiro. Un mois après les législatives remportées par l’ancien parti unique, le PAICV, après dix années de pouvoir du mouvement pour la démocratie (MP), Pedro Pires (PAICV), Carlos Veiga (MD) et deux candidats indépendants, Jorge Carlos Fonseca et David Hopffer Almada, se disputaient les voix. Les deux principaux candidats, Veiga et Pires, sont arrivés au coude à coude à l’issue de ce premier tour et se retrouveront au second, le 25 février. Carlos Veiga a obtenu 47,5% des voix, Perdo Pires 45,2%. (ANB-BIA, de sources diverses, 12 février 2001)
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